La Fondation Open Ukraine (stand U80 au Salon du livre 22-25 mars 2013) apporte un soutien financier aux éditeurs étrangers souhaitant traduire les œuvres des auteurs ukrainiens et se consacre à la diffusion des connaissances sur la littérature ukrainienne à l’étranger.
Notre visite au Salon du Livre le 23 mars 2013
L’équipe de J’aime l’Ukraine n’a pas pu passer à côté de cet événement, nous avons donc pris la direction de la Porte de Versailles. Bien évidemment, c’est le stand U80 qui nous intéressait le plus.
La vente de livres en ukrainien et en français ainsi que les dédicaces des écrivains sont au rendez-vous. L’ambiance est accueillante, les écrivains sont ravis de partager leur littérature avec les visiteurs. Les écrivains présents parlent anglais, Anton Kouchnir qui fait “une permanence” parle également français!
Nous avons pu discuter avec M. Bohdan Budny, directeur de la maison d’édition ukrainienne “Bohdan-books” qui se spécialise en littérature éducative. Leur jolie publication du conte populaire “Le navet” raconté par l’écrivain Ivan Franko (1856-1916) vient de paraître en Ukraine.
Mykola Kravchenko représente Book Space, Knigkoviy Prostir, qui soutient la culture nationale, l’édition des écrivains ukrainiens à l’étranger, l’organisation des événements littéraires, la contribution à la traduction de la littérature ukrainienne. Il suit nos écrivains lors de leurs voyages en France, comme par exemple, lors des Littératures européennes 2012 à Cognac.
Lyubko Deresh nous a parlé de son prochain livre, un recueil de nouvelles qui devrait sortir bientôt en Ukraine. Avec Oksana Mizerak qui a traduit son célèbre roman Culte, ils veulent organiser les soirées littéraires cet été. Lyubko promet d’apprendre le français avant juin pour mieux communiquer avec vous, nos chers lecteurs. Vous pourrez également lire son interview exclusif pour J’aime l’Ukraine dans notre rubrique “Littérature”.
Yevgeniya Kononeko, écrivain et traductrice, Maryna Hrymych, Irène Rozdoboudko, Anton Kouchnir, Ivan Riabtchiï, Dmytro Tchystiak ont continué la journée de dédicaces.
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Info pratique pour ceux qui suivent les éditions de la littérature ukrainienne: la sortie du livre de Maria Matios Daroussia la douce aux éditions Gallimard, qui raconte la vie tragique d’une famille en Bucovine à l’ouest de l’Ukraine en période d’avant et d’après-guerre.
Le Salon du livre continue, n’hésitez pas à vous y rendre les derniers jours!
L’article d’origine publié le 11 mars 2013
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Voici le programme qui vous aidera à faire découvrir et re-découvrir la littérature ukrainienne du XXe et XXIe siècles, assister aux dédicaces et aux présentations.
Vendredi, le 22 mars, 12h-13h
- Lyubomyr Deresh, La tête de Jacob. Le jeune et talentueux écrivain dont son premier roman Culte été traduit en français.
- Yevgeniya Kononenko, Un motif russe. Poétesse, prosateur et traductrice littéraire de l’anglais et du français, Kononenko travaille au Centre ukrainien des recherches culturelles. Elle a d’abord reçu une formation de mathématicienne, puis a obtenu son diplôme de traductrice du français et de l’anglais.
- Anton Kouchnir, Urban Strike. Anton Kouchnir est né en 1983 à Kyiv. Il s’est essayé à la spéléologie et à l’exploration urbaine, au parcours, au graffiti du pochoir etc. Il a achevé ses études à la faculté du Journalisme de l’Université nationale Chevtchenko de Kyïv. Encore étudiant, il a publié ses premiers ouvrages dans la revue universitaire Sviatyï Volodymyr. Puis il s’est consacré à la critique littéraire. Il dirige le groupe littéraire « Chabach » et a également été tour à tour journaliste.
Vendredi, le 22 mars, 13h-14h
- Aux frontières de l’Europe : l’Ukraine. Sophie Julien, directrice du Festival des Littératures Européennes de Cognac fera part de l’édition 2012 du festival où l’Ukraine a été l’invitée d’honneur; Iryna Dmytrychyn, Maître de conférences à l’INALCO, parlera de la richesse de la littérature ukrainienne moderne et de ses auteurs emblématiques. Avec Anton Kouchnir, écrivain, Sophie Maillot, Lisa Centkiewicz, Justine Donche.
Vendredi, le 22 mars, 14h-15h
- Les éditions Douliby présentent leurs livres. Maryna Hrymych, Frida.
Vendredi, le 22 mars, 15h-16h
- Irène Rozdoboudko, Douze ou l’éducation de la femme dans les conditions inadaptées à la vie. L’une des auteures ukrainiennes qui a le plus de succès, journaliste, poétesse, elle a publié une vingtaine de livres pour adultes et pour enfants. Chaque année elle fait paraître un nouveau roman.
Avec Igor Zhuk.
Vendredi, le 22 mars, 16h-17h00
- Fonds du livre avec Tereziya Yatseniuk. Sera présenté le programme de soutien aux traductions à partir de l’ukrainien par la Fondation Open Ukraine en présence de sa présidente du conseil de surveillance, Tereziya Yatsenyuk.
Samedi, le 23 mars, 12h-13h00
- Lyubomyr Deresh, La tête de Jacob.
Samedi, le 23 mars, 13h-14h00
- Yevgeniya Kononeko, Un motif russe
Samedi, le 23 mars, 14h-15h00
- Les éditions Douliby présentent leurs livres avec Maryna Hrymych.
Samedi, le 23 mars, 15h-16h00
- Irène Rozdoboudko, Douze ou l’éducation de la femme dans les conditions inadaptées à la vie
Samedi, le 23 mars, 16h-17h00
- Anton Kouchnir, Urban Strike
Samedi, le 23 mars, 17h-17h30
- Ivan Riabtchiï, Lilith. Journaliste, Riabtchiï réalise des émissions littéraires à la Radio Nationale de l’Ukraine. Traducteur, il avait traduit en ukrainien les œuvres de Michel Houellebecq, Georges Eekhoud, Anatole France, Henry Bauchau, Sylviane Dupuis, Corinne Hoex. Ecrivain, il a obtenu le Prix littéraire ukraino-allemand Oles Hontchar pour le recueil des nouvelles intitulé Macabre. Ivan Riabtchiï écrit dans les trois langues : ukrainien, russe et français. Il a publié récemment à l’Institut culturel de Solenzara (Paris) un recueil de trois nouvelles sous le titre « Lilith ». Ces trois nouvelles étaient écrites séparément mais d’un coup l’auteur a compris leur liaison étroite. Chacune comporte l’image symbolique de la Mère : celle d’un garçon tué par son amant séropositif, celle d’Icare torturé dans le palais de Protée et celle d’un enfant-démon énigmatique. Chacune embrasse la vision spécifique de la Mort : salutaire, illusoire et prolongeant la Vie pour une Madone qui se cherche dans l’amour avec le néant…
Samedi, le 23 mars, 17h30-18h00
- Dmytro Tchystiak Champ. Soir et matin. Prose et Verger inassouvi : Poésie 2006-2011. Dmytro Tchystiak est poète, nouvelliste, essayiste, traducteur, critique littéraire franco-russo-ukrainien, chargé de cours à l’Université Chevtchenko de Kiev. Il écrit en ukrainien, en russe et en français. 15 livres publiés (dont 5 en France) et 150 publications dans une dizaine de pays, de nombreux prix littéraires. Traducteur de Maeterlinck, de Yourcenar et de Bonnefoy, il croit à la force harmonisatrice de l’art, émanation de l’énergie vers le Soi. L’édition franco-ukrainienne du Verger (Rouen, Christophe Chomant Editeur, 2012) est une lumineuse méditation poétique qui semble retrouver l’imagerie en communion l’éternité concentrée.
Samedi, le 23 mars, 18h00-19h00
- Traduire l’Ukraine. Clarinettes solaires : anthologie de la poésie ukrainienne, Tytchyna Pavlo, Bagriana Anna, Malychko Andriï. Voici l’un des premiers choix de la poésie ukrainienne qui paraît en langue française. Clarinettes solaires ne donne pas un inventaire exhaustif des personnalités de la poésie ukrainienne du XXe siècle, son mérite est pourtant de nous faire découvrir des voix presque ou tout à fait inconnues de cet énigmatique continent littéraire.
Dimanche, 24 mars, 14h-15h00
Stand du Courrier International (emplacement W69) ; 15h-16h00 au stand Open Ukraine
- Roman Rijka, La Fiancée noire. Né en 1961, spécialiste de la Russie, de l’Ukraine et de la Roumanie- en particulier – de la première moitié du XXe siècle, Roman Rijka est un passionné d’histoire militaire. Dans La fiancée noire, trois toxicomanes sont retrouvés massacrés sur les rives du Dniepr à Kiev. Une suspecte est arrêtée sur les lieux. Pour la police, l’affaire vire rapidement au cauchemar quand d’autres meurtres ensanglantent la capitale, jusqu’à provoquer l’irruption d’une équipe du FBI. Chargé de l’enquête, le commissaire Danilo Kalenko entame alors une lente descente aux enfers, avec en toile de fond l’Ukraine moderne dans toute sa complexité et ses contradictions.
Dimanche, 24 mars, 17h30-19h00
- Galia Ackerman, Femen aux éditions Calmann-Levy , stand M41. Galia Ackerman, journaliste, traductrice et écrivain, est spécialiste du monde post-soviétique. Elle a publié de nombreux ouvrages, notamment “Tchernobyl, retour sur un désastre”.
Inna, Sasha, Oksana, Anna sont quatre jeunes femmes ukrainiennes. À partir de 2008, elles élaborent un féminisme nouveau, radical, spectaculaire. C’est ainsi que naît Femen (« cuisse », en latin). Inna et Oksana se sont réfugiées à Paris pour échapper aux pressions dans leur pays. Seins nus et couronnées de fleurs, campées sur des talons aiguilles, elles transforment leurs corps en instruments d’expression idéologique grâce aux slogans et dessins portés sur leur peau. L’humour, la mise en scène, le courage physique et leur capacité à choquer sont leurs armes.
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Sources:
salondulivreparis.com
rtl.fr/actualites(image)
bookidolukr.blogspot.fr (navet)
vsiknygy.net.ua
ualit.org
www.livelib.ru
Mykola Kravchenko - photo groupe large